Si vous traînez un peu dans le monde du cyclisme, vous avez sûrement remarqué que les jambes poilues se font rares. D’ailleurs, c’est assez amusant de savoir qu’environ 7% des hommes français se rasent les jambes selon une étude Gillette de 2020 – et je parie que la plupart d’entre eux sont des passionnés de la petite reine ! Aujourd’hui, on va parler d’une alternative au rasage traditionnel qui fait de plus en plus parler d’elle : l’épilation laser.
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Une tradition qui a du sens, mais pas que…
Dans le milieu du cyclisme, l’épilation n’est pas qu’une question d’esthétique. À l’origine, les cyclistes ont commencé à s’épiler pour une raison très terre-à-terre : les soins après une chute. Croyez-moi, quand il faut désinfecter une plaie ou mettre un pansement, avoir des jambes poilues devient vite un cauchemar. Mais au fil du temps, d’autres avantages sont apparus.
Les interrogations sur l’épilation sont souvent multiple, allant des prix épilation laser à d’autres préocuppation plus techniques. Par exemple on entend souvent parler de l’aspect aérodynamique. Alors là, soyons honnêtes : l’impact des poils sur la résistance à l’air fait débat. Les études scientifiques les plus sérieuses viennent surtout de la natation, où l’effet est plus évident puisque l’eau est plus dense que l’air. Pour le cyclisme… disons que chaque watt compte quand on fait de la compétition, mais pour le cycliste amateur, ce n’est probablement pas ce qui va bouleverser vos performances.
Par contre, le vrai game-changer, c’est le confort. Si vous avez déjà passé plusieurs heures sur une selle avec un cuissard (ce vêtement moulant que portent les cyclistes – oui, celui qui fait tant jaser), vous comprenez l’intérêt d’avoir la peau lisse. Les frottements répétés peuvent vite devenir désagréables, surtout sur les longues sorties. Sans parler des massages de récupération, qui sont tellement plus efficaces et agréables sur une peau sans poils.
Le laser : parlons investissement
Bon, maintenant qu’on a compris pourquoi s’épiler, parlons de cette fameuse solution laser, avant de parler d’un tarif épilation laser. Sur le papier, ça fait rêver : fini les séances de rasage hebdomadaires qui prennent un temps fou ! Mais il faut être réaliste : c’est un sacré investissement.
Une séance pour les demi-jambes, ça vous coûtera entre 160 et 300 euros selon les zones à traiter (si vous voulez aussi la cuisse). Et attention, une séance ne suffit pas : il en faut généralement entre six et dix pour un traitement complet. Faites le calcul : on peut vite arriver à des coûts supplémentaires. Cela dit, quand on pense au temps gagné sur le long terme et qu’on compte tous les rasoirs et crèmes qu’on n’achètera plus… ça mérite réflexion.
La planification : le nerf de la guerre
Si vous vous lancez dans l’aventure du laser, il va falloir être malin dans votre planning. Le meilleur moment pour commencer ? L’hiver, sans hésiter. Et ce n’est pas juste parce qu’il fait moche et qu’on roule moins !
Après chaque séance de laser, votre peau devient plus sensible au soleil pendant quelques jours. En plein été, avec le soleil qui tape sur vos jambes pendant vos sorties, ça peut vite devenir compliqué à gérer. En hiver, non seulement vous êtes plus couvert, mais en plus, les journées plus courtes et la météo capricieuse rendent la protection solaire moins problématique.
Il faut aussi savoir que les 48 heures qui suivent une séance sont un peu délicates. Votre peau est plus sensible, et il vaut mieux éviter les efforts intenses. Ce n’est pas l’idéal avant une compétition importante ! En hiver, comme le calendrier est plus léger, c’est plus facile de caler ces périodes de « repos relatif ».
Les détails qui font la différence
Un conseil qui vaut de l’or : choisissez bien votre praticien. Idéalement, trouvez quelqu’un qui comprend les contraintes des sportifs. Lors de votre première consultation, n’hésitez pas à parler de votre pratique du vélo. Un bon professionnel saura adapter le traitement à votre calendrier d’entraînement et de compétitions.
Malheureusement, il existe une petite réalité dont on parle moins, et qui peut être frustante : l’efficacité du traitement varie selon les personnes. Si vous avez la chance d’avoir des poils foncés, le laser sera très efficace pour vous. Mais si vos poils sont plutôt blonds ou gris, je dois vous prévenir que le résultat risque d’être un peu moins probant.
C’est une limitation technologique du laser : cette méthode cible la mélanine, le pigment qui donne sa couleur au poil. Donc plus il y a de mélanine, mieux ça fonctionne. C’est frustrant, je le conçois, mais c’est comme ça. Certaines personnes sont plus « favorisées » que d’autres sur ce point.
Ne vous découragez pas pour autant ! Votre praticien pourra vous conseiller sur les meilleures options pour votre type de pilosité. Il existe peut-être des variantes de traitement ou des réglages plus adaptés. L’essentiel est de bien vous entourer et d’être patient pendant la phase de traitement.
En conclusion
L’épilation laser, c’est un peu comme passer du vélo d’appartement au vélo de route : un investissement conséquent qui peut changer votre pratique, mais qui demande réflexion. Il n’y a pas de réponse universelle. Tout dépend de votre niveau d’engagement dans le cyclisme, de votre budget, et de vos priorités.
Le plus important ? Ne vous sentez pas obligé de suivre cette tendance. Certains excellents cyclistes gardent leurs poils, et ça ne les empêche pas de performer. L’essentiel est de se sentir bien sur votre vélo, que vous soyez plutôt team poils ou team peau lisse.
Une dernière chose : prenez votre temps pour décider. Parlez-en avec d’autres cyclistes qui sont passés par là, consultez plusieurs professionnels, et surtout, faites ce qui vous convient le mieux. Après tout, le cyclisme doit rester avant tout un plaisir !